Dans la page journal du site OUJDACITY un article fort intéressant en langue arabe intitulé  « SARKHATOU AB » ou COUP DE CŒUR D’UN PARENT si on veut traduire, paru la  semaine dernière dont l’auteur, un parent d’élève dénonce avec force et indignation les pratiques scandaleuses d’une catégorie d’enseignants   a attiré mon attention.  Je n’en dis pas plus, étant certain qu’il  a trouvé et trouvera  moult lecteurs sur le site en question.
Par contre, je me sens l’obligation d’encourager le geste de ce parent d’élève en exprimant, à mon tour, quelques idées concernant notre système d’éducation et de formation qui préoccupe et ne cesse de préoccuper tous les marocains, même les analphabètes et la classe démunie (vous les entendez dire des fois : KHARRAJTOU- AALA- HAQQACH- MABQAT- QRAYA…), tout en ayant l’intention de traiter ce sujet en deux parties.
Je joins  ma voix à celle de l’auteur du message et dans lequel cet enseignant sincère et consciencieux  appartenant à l’autre catégorie, celle que j’estime attentive et prudente pour éviter tout dérapage professionnelle, que nous félicitons tous et sur laquelle nous pouvons compter pour sauver l’école publique marocaine, il  a eu l’audace de briser  ce tabou  pour dénoncer ouvertement les chasseurs d’heures supplémentaires. Ces chasseurs d’heures supplémentaires me font penser aux chasseurs de primes dans les films WESTERN, sauf que ces derniers avaient le mérite de traquer les brigands par les lyncher alors que cette catégorie d’enseignants (les chasseurs d’heures supplémentaires) plument les parents d’élèves et les décortiquent de leurs maigres revenus.
J’appelle à cette occasion  tous les parents, à prendre conscience et de lutter par tous les moyens contre ce phénomène désastreux qui a pris de l’ampleur en se mobilisant à partir de cette fin d’année pour donner main forte à l’enseignement public en encadrant personnellement leurs enfants et aux associations de venir en aide aux élèves démunis, en appelant surtout les associations des parents d’élèves à se pencher sur ce problème en prenant en mains ce dossier au lieu de lécher les subventions en  s’occupant à remplacer des ampoules grillées  et des  serrures rouillées dans les établissements scolaires  ou critiquer le comportement du ministre du MEN en approuvant ou pas ce conseil régional et ses rapports moral et financier comme il a été longuement commenté au cours du dernier semestre ou encore  fêter la fin de l’année en invitant les agents de l’ autorité et les élus( ?) (plutôt les auto-élus, mieux vaut les appeler  comme ça) à déguster les petits fours succulents accompagnés de jus de toutes sortes et à se régaler de méchouis,  festins payés à l’avance par de pauvres parents le jour de la rentrée scolaire sinon l’inscription de leurs enfants ne serait pas validée. Voici messieurs les membres des fédérations des parents d’élèves un exemple de problèmes épineux  qui crée un handicap à l’avancée dynamique de l’enseignement public et auquel il faut  trouver l’issue et d’une façon urgente, sans pour autant oublier de dénoncer la hausse vertigineuse des moyennes au baccalauréat qui peuvent atteindre des 18 et des 19 dans les établissements privés comparativement  à celles dans les établissements publics qui ne dépassent pas les 17. Que devient le sort au cours  des présélections dans les écoles et classes prepa  de ce très bon élève qui a sué pour récolter 14 ou 15 dans le public devant  celui qui s’est payé 17 ou 18 dans le privé ? Devant mes yeux, l’an dernier,  le fils d’un voisin a plaidé sa cause devant nous un groupe de parents en n’ayant pas eu la possibilité d’être présélectionné ou admis  dans des  écoles supérieures désirées avec une moyenne de 16.5 en sc ex….. c’est le comble de la déception et du désespoir !!!
A cette occasion et tout en étant au seuil de l’examen du baccalauréat, J’appelle les  élèves  sérieux et laborieux de persévérer, ceux qui comptent sur eux même de poursuivre leur lutte, d’avoir

confiance en eux et de  ne pas baisser les bras le jour de l’examen, ils seront notés correctement pour les efforts qu’ils ont fournis le long de leur cycle et pour les bons résultats qu’ils vont obtenir le jour de l’examen par des enseignants  conscients et consciencieux et à la hauteur de leur mission pour laquelle ils seront appelés en leur  rappelant  que : « AINDA  L’IMTIHAH, YOUAAZZOU  L’MAR’OU  AW  YOUHAN ». Quant  aux chasseurs d’heures supplémentaires qu’ils continuent dans leurs pratiques s’ils le désirent, « IN  LAM  TASTAHYI  FAFAAL  MA  CHI ‘AT » leur dirai-je, mais il sera trop tard quand  leur conscience se réveillera…
L’informatique a tout facilité et par ailleurs elle ne peut rien cacher, je suggère qu’on nous dresse un tableau comparatif des moyennes des cinq dernières années accompagné d’une analyse objective dans une quelconque brochure et d’en tirer une honnête conclusion.
A vous  d’abord  messieurs les enseignants qui vous vous  trouvez engloutis dans ce système, celui d’une corruption déguisée, si vous n’êtes pas d’accord pour cette appellation je  dirai en termes claires que  « vous vendez le singe et vous vous moquez de  celui qui vous l’achète »( traduction intégrale du dicton) en menant en bateau aussi bien les élèves  que  leurs parents sans oublier les responsables, tout en jouant parfaitement vos scènes devant les  yeux de vos spectateurs qui vous regardent et finissent par  vous applaudir à la fin de  chaque  acte, puis en  changeant de présentation et de costumes après chaque scène et sortir satisfait en  courtisant le public de cette grande pièce théâtrale  qualifiée de mascarade.
A vous ensuite messieurs les responsables  qui êtes arrivés à la tête de cette noble mission qui est l’enseignement, le moyen qui vous a permis d’être là où vous êtes : dans ces centres de décision en train de concevoir, de programmer, d’œuvrer, d’établir,  de suivre, d’évaluer, pour résumer de gouverner, mais  en principe de nous écouter aussi, nous que vous gouvernez !!! car sans nous, les gouvernés, vous n’auriez pas ce pouvoir, ce qui serait absurde de coexister, donc une symbiose s’impose. Arrivés certainement en échelonnant des grades, en acquérant des promotions , en gagnant du terrain pour des postes de responsabilité chacun selon son rythme, chacun selon sa chance , en passant certainement par beaucoup d’étapes, tout en entreprenant divers chemins entre autre le « combat l politique », cette grande responsabilité dirais-je, celle de nous gouverner, qui  vous  permet de prendre des décisions pour faire exécuter des ordres, vous qui tenez les rênes du pouvoir pour abroger des lois mais malheureusement  que vous avez du mal à appliquer, et avec tous mes respects à ceux qui ont servi leur nation consciencieusement  ou du moins à ceux  qui ont osé le faire.
N’ayant pas la certitude d’avoir tout dit sur cette question et désireux d’exprimer le reliquat de mon premier point de vue je ne manquerai pas de continuer à saisir l’opportunité et l’aubaine offerte par ce site providentiel pour produire un deuxième document. À suivre…..
Parent d’élève